L’isolement créé par l’île, l’éloignement des autres terres, le climat : tout concoure à ce que la faune soit naturellement protégée et conservée de façon exceptionnelle.
Conséquence directe de cet isolement : l’absence ou le faible nombre de représentants de certaines espèces.Par exemple, on ne trouve pas reptile et de batracien sur l’île.
1300 espèces d’insectes sont répertoriées, principalement des mouches et des moucherons, et parfois en grande quantité. C’est peu en comparaison de l’Europe où une moyenne de 15 000 espèces est fréquente.
Quelques absents de marque : L’Islande est un des très rare pays où les moustiques et les fourmis ne sont pas présents.
Les mammifères terrestres sont peu nombreux et comptent seulement quelques espèces endémiques : le renard polaire, le mulot sylvestre, des rats et souris.
Deux variétés de renard polaire : une bleue et une blanche.
D’autres espèces ont été introduites par l’homme plus ou,moins récemment : le renne importé de Norvège (3000 animaux), le vison américain introduit dans des élevages et dont certains se sont échappés, quelques lapins introduits comme animaux de compagnie ou élevage et également échappés ou relâchés. Ces espèces sont particulièrement surveillées pour qu’elles ne s’imposent pas comme espèces dominantes et ne brisent pas un équilibre toujours fragile.
Le dernier ours polaire aurait été observé il y a plus de trente ans à Adalvik. Certains échouent parfois sur les plages du nord de l’île, portés par des blocs de glace en provenance du Groenland mais ils sont rapidement capturés, ou le plus souvent abattus car après cette longue traversée ils sont affamés et agressifs.
En revanche les mammifères marins sont nombreux et constituent une des merveilles de cette île : 17 espèces de cétacés et 2 espèces de phoques.
La chasse à la baleine a été arrêtée en Islande en 1990 suite à des pressions internationales, tant politique qu’économique. En 1986, Sea Shepperd, une association écologiste, a coulé deux chalutiers en baie de Reykjavik. Une chasse sélective, à des fins « scientifiques » a été reprise en 1999. Les prises sont très limitées : en 2004 « seuls » 24 petits rorquals avaient été capturés.

Inutile de vous dire que nous n'avons rencontré ni renard ni ours polaire.

Au niveau élévage, on rencontre sur l'ile, et notament le sud, une multitude de chevaux, des moutons et des vaches.Et à chaque fois des races typiques de l'ile qui n'ont subit aucun croisement depuis leur arrivée sur l'ile en provenance de scandinavie.

Le cheval Islandais:

LES CHEVAUX DES VIKINGS. Les chevaux islandais ont une histoire ancienne : ils sont arrivés dans les ïles lointaines de l'Atlantique Nord sur les Drakkars des vikings il y a plus de mille ans. En l'an 930 après J.C. on décide d'interdire l'entrée de chevaux en Islande et de continuer l'élevage avec le cheptel existant sur l'île.

A dater de ce moment plus de sang étranger ne fut mêlé à celui de ces chevaux dont les qualités ancestrales furent préservées intactes. Sur cette île rude faisant partie du Cercle Polaire, le cheval dut s'endurcir et s'adapter.

Jusqu'à ce jour, ce petit cheval de guerre robuste et habitué à un climat hostile a été maintenu pur : il est donc tel qu'il était il y a mille ans, véritable témoin du passé. Pendant plus de mille ans, ce cheval a joué un rôle essentiel dans la vie islandaise : il était dans l'île le seul moyen de transport pour les hommes comme pour les marchandises et il était présent dans chaque foyer.

De nos jours, les Islandais continuent à faire preuve d'un protectionnisme acharné à l'égard de leur chevaux : tout cheval quittant l'île ne peut y revenir.

On compte actuellement environ 75 000 chevaux en Islande utilisés pour la plupart pour l'élevage ou l'équitation, qui est l'un des sport favoris des Islandais.

Le Cheval Islandais est la seule race à posséder jusqu’à 5 allures : pas, trot, galop, tölt et amble avec autant d'amplitude et de variations de vitesse.

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Le mouton islandais:

Le mouton islandais est une des races les plus pures et les plus anciennes du monde. Depuis 1 100 ans, ils sont élevés pour leur laine et leur viande (les Islandais les nomment : « les gigots sur pattes »).

Dans la race islandaise, il a été trouvé un gène qui cause des naissances triples, quadruples, voire même sextuples. La brebis est très fertile et peut agneler jusqu’à dix ans.

Chaque mouton produit quatre kilos de laine à chacune des deux tontes annuelle.
Leur nombre est le double de celui des habitants . Leur viande aromatisée est maigre et tendre.
Ils sont blancs, noirs, bruns ou bicolores.

Dans les fermes, on peut trouver des pulls, bonnets, gants tricotés par les fermières, mais les couleurs sont brutes.

Il faut aller dans les boutiques de souvenirs dans les grandes villes ou à Reykjavík pour trouver des articles colorés.

Les brebis sont d’excellentes mères, elles se promènent en liberté avec deux agneaux, il faut faire très attention quand au bord des routes on rencontre une brebis, les petits ne sont pas loin et ils ont une fâcheuse tendance à traverser pour retrouver leur mère, juste au moment où vous passez.

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La vache Islandaise:

Elle appartient au rameau des races nordiques. Elle provient d'individus venus de Norvège lors du peuplement de l'île par les Vikings au xe siècle.

Elle n'a pas de livre généalogique et n'a pas subi de croisements à cause de l'isolement de l'île.

Elle comporte 75 000 animaux dont 30 000 vaches en lactation et 25 mâles reproducteurs en insémination artificielle.

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